Il est extrêmement diffcile de dire avec certitude quand débute l'histoire de la montre.
Il semlerait que les premiers moyens mécaniques pour mesurer le temps apparaissent au XIe siècle après Jesus Christ, dans les clochers des églises. Avant cela, les principaux moyens demesurer le temps étaient le sablier, le cadran solaire et la clepsydre.
Cependant, si les premières horloges apparaissent au XIe siècle, la montre -elle- ne fait pas son apparition avant le XVIe siècle. Mais pour bien comprendre quand débute l'histoire de la montre, il faut déjà bien saisir la différence entre montres et horloges.
Les horloges utilisent comme source d'énergie des poids, et un foliot suspendu en systême régulateur. Le foliot est une barre horizontale placée sur la partie inférieure de l'axe d'échapement de l'horloge et suspendue à sa partie supérieure. Ce mécanisme nécéssite donc que l'horloge reste immobile et verticale, ce qui empêche son utilisation dans une montre, qui doit pouvoir fonctionner dans toutes les positions. Ainsi pour que les montres puissent faire leur aparition, il fallait déjà trouver un systême qui supporte de se trouver dans toutes les positions.
Il a fallu attendre le XVe siècle pour que le ressort enroulé remplace les poids. Déjà utilisé par les serruriers, le ressort enroulé était logé dans un cylindre, le "barillet". Il constituait une source d'énergie qui, fixée à un axe solidaire au boîtier de la montre, ne dépendait pas de la position dé l'horloge. Cependant, contrairement aux poids, le ressort enroulé est incapable de fournir un force constante, il a donc fallut l'associer à un pas de visse conique, apellé "fusée". L'énergie produise par le ressort était transmise à la fusée par une chaine -ou une cordelette de boyaux-.
L'apparition du couple fusée-barillet a donc permis de créer des systêmes fonctionnant indépéndemment de leur position et d'en réduire la taille. A partir de la deuxième moitier du quinzième siècle commencèrent à aparaître des horloges de tables appelées "tambourins". Ces horloges sont les premières tentatives de miniaturisation connues. certaines pouvaient faire moins de six centimètres de diamètre. Cependant, la fusée ne sera utilisée que pendant deux siècles. Elle sera d'abord améliorée par l'ajout du spiral de Christiaan Huygens au dix-septième siècle, puis par l'invention de l'échapement à repos flottant par l'anglais Tompion.
Le but ici n'est pas de disséquer le fonctionnement des montres mécaniques, mais de comprendre quand et comment la montre a commencé à exister en tant que telle et non en tant que simple horloge miniature.
Si l'histoire de la montre démarre dans le courrant du XVIIe siècle, on peut se demander pourquoi elle ne s'est pas arrêtée avec l'avènement du vingtetunième siècle, une époque où les téléphones, les téléviseurs et même les voitures donnent l'heure. En effet, il peut paraître superflu de porter encore à son poigner un instrument dont le but est uniquement de nous donner l'heure, quand la quazi totalité de la population (du moins en occident) possède un téléphone portable.
Mais le constat est là : la montre n'est pas morte. Si les ventes ont considérablement baissé dans les dernières décénnies, beaucoup de gens arborent encore au poignet un montre bracelet. Même les montres à gousset trouvent encore des racheteurs dans les brocantes ou magasins d'antiquités. Une célèbre multinationale américaine a même lancé, il y a quelques années le projet d'une montre connectée.
Mais alors pourquoi la montre a-t-elle survécu? Qu'est ce qui donne aujourd'hui encore un interêt à cet objet?
Après avoir posé la question à plusieurs personne portant des montres (que ce soit régulièrement ou occasionnelement), j'ai observé que plusieurs réponses revenaient régulièrement :
. La montre est un cadeau, ou un souvenir d'une personne chère, elle prend alors une valeur sentimentale, elle devient un totem ou un porte bonheur.
. La montre est avant tout un accessoire, au même titre qu'une ceinture ou qu'un chapeau, elle participe à un ensemble vestimentaire et est avant tout ici pour des raisons esthétiques.
. La montre (en particulier les montres de luxe) devient un symbole de réussite économique. Véritable consécration, la possession d'une -voire de plusieurs- montre hors de prix devient une preuve de la réussite.
. Les montres anciennes et en particuliers celles à gousset, sont parfois portées en référence à l'époque lointaine de l'âge d'or de l'horlogerie, la fin du dix-neuvième siècle. La montre se fait alors le symbole du dandy et de l'aristocrate parisien de la Belle Epoque, Elle se pose en citation d'une époque révolue et regréttée.
. Enfin, -et peu de gens m'ont donné cette réponse, mais ils étaient à chaque fois tellement passionés par le sujet que je ne peux m'empêcher de dévelloper leur réponse ici- la montre est portée pour elle même. Elle est devenue une passion, une source d'admiration et d'emerveillement. Que ce soit pour le travail d'orfèvrerie autour ou pour la beauté magique d'un mouvement mécanique parfait, la montre est une oeuvre d'art. On la collectionne, on l'expose, on l'admire... bref on l'aime et la porte.